Et si la maladie était parfois un cadeau?
Oui je sais, ce n’est pas très populaire d’affirmer que la maladie est un cadeau. Chacun de nous connait une histoire où la maladie est terrible, où elle semble injuste, insupportable, destructrice. Quand cela touche quelqu’un qui nous est cher, nous ne pouvons pas supporter cette affirmation.
Et pourtant, la Vie est bien faite et beaucoup plus sage que nous-mêmes. La Vie est parfaite.
Chaque maladie est un cadeau qui vise à nous éveiller à un conflit intérieur que nous traînons depuis trop longtemps afin que nous puissions le résoudre et de ce fait, amorcer la guérison de ce qui nous accable.
La maladie n’est jamais là pour nous nuire. Elle se présente pour nous permettre de résoudre un conflit bien enfoui en nous. Elle est la solution parfaite qu’a trouvé notre cerveau, notre inconscient, notre âme pour que nous nous éveillons et que nous nous débarrassions de ce qui nous encombre, de ce qui nous empêche d’être heureux. N’est-ce pas merveilleux ?
La maladie est toujours un mécanisme de survie. Toute maladie ou problème de santé a sa raison d’être. C’est à nous qu’il revient de nous demander : quelle est l’utilité de cette maladie ? À quoi me sert-elle ? Que m’empêche-t-elle de faire ? À quel besoin fondamental est-elle reliée ? Quels bénéfices est-ce que j’en retire ?
Toute maladie vise à nous inciter à prendre soin de nous. Selon la partie de notre corps qui est affecté, le message est différent mais ultimement, c’est dans le fait de nous arrêter pour prendre soin de nous que réside la solution et la guérison.
Par exemple, si j’ai de la difficulté à respirer, que je me sens toujours oppressée, qu’est-ce qui me met autant de pression, qui m’étouffe ? Que puis-je faire pour résoudre cette situation ? Suis-je capable de prendre ma place, de m’affirmer ? Suis-je capable de dire non et de refuser la pression externe ? Ou suis-je mon pire bourreau et que je m’oppresse moi-même en m’en demandant toujours davantage ?
Je sais, pour certains ces questions sembleront simplistes et futiles. D’aucuns préfèreront sans doute subir la fatalité d’une maladie et s’en remettre à d’autres pour leur guérison. Mais comme rien n’arrive jamais pour rien et que tout a un sens pour chacun de nous, ne vaut-il pas la peine de voir ce que nous pouvons apprendre de notre problème de santé par nous-mêmes afin de résoudre ce qui en est la cause originelle ? Qu’avons-nous à y perdre ?
Tout conflit non résolu nous impose un stress qui, s’il n’est pas géré, peut se transformer en maladie. La situation à l’origine du conflit qui nous a créé le stress intense, et donc la maladie, n’est pas importante en soi, c’est notre interprétation de la situation qui fait toute la différence. Si nous comprenons quel conflit est en cause et quel est le lien entre la maladie et ce qu’elle a à nous apprendre, alors nous pourrons faire les bons choix de sorte que notre inconscient n’aura plus de raison d’intervenir en créant d’autres symptômes.
Dès que nous comprenons et que nous faisons le lien, le cerveau envoie un ordre de guérison. Mais il nous faut être patient face à cette guérison. Parfois ce que nous traînons depuis des années a besoin de temps pour disparaître. La guérison, autant que la maladie, nous demande beaucoup d’énergie, c’est pourquoi nous devons prendre le temps de prendre soin de nous si nous voulons faciliter le processus de guérison. Le premier pas vers la guérison est de reconnaître la maladie, de trouver ses raisons d’être. C’est notre capacité à aller puiser au fond de nous avec courage et lucidité pour résoudre notre conflit intérieur qui fait la différence dans une démarche de guérison.
Tout ce que nous résolvons en nous est une victoire extraordinaire. Chaque nœud que nous défaisons fait partie du processus de guérison. Chaque fois que nous faisons le lien entre ce que nous vivons maintenant et ce que nous avons vécu autrefois, entre la cause et le résultat, nous établissons un pont entre des parties de nous qui ont besoin d’être unifiées. L’harmonie vient de l’unification de toutes ces parties de nous qui ont été bloquées en chemin et que nous ramenons à nous, une à une, petit à petit.
La maladie est toujours une occasion de grandir. Mais la guérison encore plus !